Alors que de nombreux variants de la Covid-19 (anglais, sud africain, brésilien et depuis peu indien) ne cessent de faire leur apparition dans l’hexagone, la question de l’efficacité des masques est à nouveau à l’honneur. Obligatoire en entreprise, dans les espaces clos et partagés, toute personne âgée de plus de six ans est concernée par le port du masque.
Forcés de croire que cette protection nasale et buccale nous permet de faire barrière contre cette pandémie, bien choisir son masque selon son environnement/activité reste cependant essentiel. 

Il est important de faire un distinguo entre ces différents types de masques et leurs efficacités. Les plus courants dans l’espace public sont de trois types : 
   

    ⁃ Le masque de type « chirurgicale » ou encore appelé « anti-projection», préconisé par le

 

Ministère des Solidarités et de la Santé son utilisation permet de protéger les autres et d’éviter au porteur de propager, lors de son expiration, des agents infectieux transmissibles soit, par voie de gouttelettes soit, par voie aérienne. Il stopperait jusqu’à 95% des particules de 3 microns et plus expirées selon la norme NF EN 14683. Il est plus facilement accessible à tout public car on le retrouve chez plusieurs grossistes, pharmacies etc, à des prix abordables. Afin de maximiser son efficacité il est important de le garder jusqu’à 4h et ensuite le jeter dès qu’il est mouillé ou souillé. Ensuite, se laver les mains à l’eau et au savon. L’utilisation d’une solution hydroalcoolique est aussi recommandée.
   

    ⁃ Le masque FFP2 dit de protection respiratoire individuel. 
 

C’est un masque filtrant dont le but est de protéger la personne qui le porte de risque d’inhalation d’agents infectieux avec un risque de transmission par voie aérienne. Il est également efficace contre le risque de propagation du virus par gouttelette. Il stopperait jusqu’à 94% des particules de 0,01 à 1 micron pouvant contenir des virus alors en suspension dans l’air selon  la norme NF EN 149.
Il est utilisable jusqu’à 8h maximum bien que le port de celui-ci s’avère être  contraignant en terme de confort.
Son utilisation est conseillée pour les professionnels en première ligne face à ce virus à l’instar des personnels de soins et pour les personnes à risque majeur d’exposition.

   

    ⁃ le masque de type artisanal ou encore « le fait maison »/grand public.
 

Constitué de plusieurs bandes de tissus généralement en coton, foison de personnes ont recours à ce type de masque premièrement pour des raisons économiques car ils sont lavables et de ce fait réutilisables. C’est également pour des soucis d’esthétique étant donné qu’il peut être fait sois même (do it yourself ), le design sera alors unique et certainement moins formel. Bien que le flux d’air et les émissions de gouttelettes peuvent être réduites Il existe néanmoins encore aucune certitude scientifique sur son efficacité contre le virus. C’est d’ailleurs pour ces raisons que son port n’est pas autorisé dans le cadre du travail et donc pas adéquat pour les professionnels de santé ou hors santé étant donné que cela ne permet pas de protéger des variants. C’est aussi le cas dans les aéroports, les transports desservant des destinations internationales (avions, tgv, bateaux…

En définitive, le choix de son masque est primordial afin de prévenir et limiter la propagation du virus. En fonction de vos activités et de votre environnement, utilisez la protection adéquate grâce aux recommandations détaillées dans cet article.